primo https://will08.journalintime.com/ fr 2016-12-29T22:35:00+01:00 https://will08.journalintime.com/Deprimer Déprimer Ce soir comme les autres des semaines précédentes, je suis déprimé. L'oeil vide. Le regard dans le néant. Je suis dépressif. Envie de rien. Envie de crever. Envie de m'oublier. Pas envie d'expliquer. Pas envie de me relever. Juste une envie, qu'on me laisse couler. Mais c'est passager.. paraît-il.. Ce soir comme les autres des semaines précédentes, je ne veux plus, je ne me bats plus. En simplicité, je me meurs à petit feu, et je ne peux l'expliquer. Ce soir comme les autres des semaines précédentes, je suis déprimé. L’oeil vide. Le regard dans le néant.

Je suis dépressif.
Envie de rien.
Envie de crever.
Envie de m’oublier.
Pas envie d’expliquer.
Pas envie de me relever.
Juste une envie, qu’on me laisse couler.
Mais c’est passager.. paraît-il..

Ce soir comme les autres des semaines précédentes, je ne veux plus, je ne me bats plus. En simplicité, je me meurs à petit feu, et je ne peux l’expliquer.

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2016-12-29T22:35:00+01:00
https://will08.journalintime.com/Ecrire-pour-ne-plus-souffrir Ecrire pour ne plus souffrir ? Addendum : Je vais essayer de faire bref, j'ai commencé à écrire quelque chose il y a bien 15 minutes, mais comme un putain de gros connard, je l'ai supprimé en faisant "return" ... merci à toi le pad tactile, non vraiment merci. Voilà qui est fait, je vais pouvoir réécrire ce que j'avais écris avec peut-être une meilleure syntaxe. J'ai la chance d'être en couple, avec une femme, belle, intelligente, pugnace, téméraire, sombre, et par dessus tout ; qui m'aime avec mes nombreuses imperfection car il y en bien une, et je me l'avoue elle est vraiment honteuse : je ne lui Addendum :
Je vais essayer de faire bref, j’ai commencé à écrire quelque chose il y a bien 15 minutes, mais comme un putain de gros connard, je l’ai supprimé en faisant "return" ... merci à toi le pad tactile, non vraiment merci.

Voilà qui est fait, je vais pouvoir réécrire ce que j’avais écris avec peut-être une meilleure syntaxe.
J’ai la chance d’être en couple, avec une femme, belle, intelligente, pugnace, téméraire, sombre, et par dessus tout ; qui m’aime avec mes nombreuses imperfection car il y en bien une, et je me l’avoue elle est vraiment honteuse : je ne lui témoigne que très rarement de désir...
Voilà, le pavé est lancé dans la marre.

Je ne suis pas asexuel, déjà c’est une certitude, je n’éprouve ni dégoût, ni malaise à envisager l’acte sexuel bien au contraire, pour preuve, on a fait l’expérience d’un sauna libertin cet été.
Ah oui, j’oubliais de vous dire, je suis un foutu paradoxe à moi tout seul. Au fur et à mesure de cet écrit peut-être cela se fera sentir d’avantage.

Donc reprenons, je n’ai pas de complexe particulier sur mon physique ne serait-ce mes poignées d’amour naissantes… mon visage rasé qui me renvoi à cet adolescent timide, et ma carrure (musclé aux jambes, je marche environ 10 bornes par jour dans le cadre de mon boulot à l’hôpital) que je trouve ridicule parfois au dessus de la taille, certes ma copine me rabâche que je suis bien taillé avec de larges épaules, si les bras et la ceinture abdominale ne suit pas, c’est de suite plus complexant pour moi, mais attention jamais elle ne m’a reproché quoique ce soit là dessus.

Nous avons des pratiques intimes communes, rien de trash, ni d’extravagant.
Nous avons toujours été sensibles aux besoins de l’un et de l’autre, sans qu’aucun de nous fasse passer son plaisir avant celui de l’autre.

Mais voilà, nous sommes ensemble depuis trois belles années, mais depuis une bonne année et demie, je la fais atrocement souffrir de ce manque concret et direct de désir pour elle.
Je ne vais pas assez vers elle, je ne la regarde pas assez visiblement, je suis moins câlin qu’à nos débuts, une routine de merde s’est installée indéniablement, mais nous essayons de changer certaines choses de notre quotidien (sorties etc) afin de s’épanouir un peu plus.
Mais le problème est bien que je ne vais pas vers elle, je vais vers elle dans un cadre "sécurisant" pour reprendre ses mots, c’est à dire, le soir, avant d’aller au coucher et au lit. Pas de surprises, pas de fougue à se plaquer aux murs et à se déchirer les fringues. Je la déçois plus qu’il n’en faut, pourtant je ne fais que l’aimer elle, mes pensées ne sont pas tournées vers une autre femme ou homme (j’en entends déjà certains émettre cette hypothèse).

Ce contexte là se veut destructeur pour notre couple, il nous nuit, nous en souffrons, elle a des doutes pour notre avenir ; "une femme ne peut pas être laissée là seule, à se sentir insignifiante et indifférente pour son mec" me martèle-t-elle, pourtant malgré tout l’amour et la sincérité de mes sentiments que j’ai férocement pour elle, je fais des efforts, et je retombe dans mes travers, de nouveau je la délaisse poursuivant un cycle qui se poursuit depuis trop longtemps.

Elle est patiente, mais jusqu’à quand le sera-t-elle ?

Je la vois belle, et resplendissante dans ses plus belles robes et autres lingeries rouges et noires, mais cette perfection m’échappe, et je ne peux m’imaginer sans sa présence, elle me complète autant que je la complète, notre histoire est à son début, je ne peux me résoudre à la perdre…

Combien j’aimerais qu’elle sache que ma journée n’a pas la même saveur lorsque je suis au boulot sans elle à mes côtés.

Si vous avez vécu ce genre de mésaventure, témoignez votre histoire pour nous aider.
Merci à vous chers lecteurs.

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2016-11-15T19:27:47+01:00
https://will08.journalintime.com/Ce-soir Ce soir. Ce soir, vers 21h apparemment, s'est éteint mon aïeul. Mon dernier grand-parent. Mon seul grand-père que j'ai eu. Alors évidemment, je suis triste. Mais ce n'est pas une tristesse dévastatrice et envahissante.. je pencherais plus sur une forme de mélancolie. Alors je tiens à préciser que je m'y "préparais" depuis quelques jours. Cela fait depuis un an que concrètement, l'état de santé de mon grand-père s'était sérieusement dégradé. Cancer du poumon, fonction rénale HS donc obligé de se faire dialyser trois fois par semaine, ce qui affaiblit encore plus. On en discutait Ce soir, vers 21h apparemment, s’est éteint mon aïeul.
Mon dernier grand-parent.
Mon seul grand-père que j’ai eu.

Alors évidemment, je suis triste. Mais ce n’est pas une tristesse dévastatrice et envahissante.. je pencherais plus sur une forme de mélancolie.
Alors je tiens à préciser que je m’y "préparais" depuis quelques jours.
Cela fait depuis un an que concrètement, l’état de santé de mon grand-père s’était sérieusement dégradé. Cancer du poumon, fonction rénale HS donc obligé de se faire dialyser trois fois par semaine, ce qui affaiblit encore plus.

On en discutait avec ma copine, j’ai eu le temps de voir et d’accepter l’issue de cette situation, peut-être et sans doute est-ce pour cela que je ne suis pas abattu, je m’explique.

Ma dernière visite remonte au mois de février. Un besoin de la part de ma copine nous a fait monter sur Paris (nous habitons Montpellier), et par la même occasion le voir en clinique.
Ce fut une surprise pour lui : il ne s’y attendait pas. J’ai bien compris que cette visite lui faisait du bien. Le voir dans cette chambre médicalisée ça m’a fait chier n’ayons pas peur des mots.
Lui qui a toujours été bon vivant, plein de vie, jovial et tout ce qu’on imagine d’un brave papy, et bien ça détruit cette image et ces souvenirs tout lentement..
Certes à ce moment il avait bien maigri, mais il avait encore de l’appétit, il était alerte, il parlait.. c’est surtout ça : il parlait encore .
Depuis quelques semaines son état de se s’est décliné à une allure folle : perte de poids, grosse fatigue (dormir presque tout le temps..), perte d’autonomie, plus de parole.. et puis surtout la volonté de lui baisser la fréquence de ses dialyses à deux par semaine, programmant donc sa lente et douce fin.

D’ailleurs c’était le 4 mars (il y a un mois donc) ou je lui envoyait une lettre à la fois d’adieu mais aussi d’amour pour lui dire que j’étais là mais aussi que je tenterais du mieux que je pourrais, de transmettre de l’amour à mes enfants et petits enfants comme lui a pu le faire. C’est mon oncle qui a accepté de la lui lire étant donné qu’il ne voyait plus trop (pour ne pas dire plus du tout).

Le corps humain est vraiment foutu de façon étrange. Je veux dire par là que depuis hier matin je me sens vraiment très mal, par là j’entends un grand mal de dos (du moins plus que d’habitude), la sensation d’avoir la cage thoracique comprimée m’empêchant de respirer, mais aussi la conviction absolue d’avoir un mauvais pressentiment. Certes c’est facile de penser à cela en de telles circonstances mais il faut avouer que ça m’intrigue.

Nous revoilà au postulat de départ, je ne ressens pas une tristesse immense (cela viendra le jour des obsèques à n’en pas douter), je suis juste très mélancolique.
Mélancolique du temps heureux et insouciant où gamin il me portait sur ses épaules, m’apprenait à ouvrir des huîtres (que je ne mange toujours pas d’ailleurs), repartait de chez mes parents en me glissant un billet dans ma poche de pantalon malgré les réprimandes plus amusées qu’énervées de ma mère (sa fille au passage).
Ouai, tout cela est dorénavant propriété du passé, mes souvenirs s’y perdent de temps à autre, je ne pourrais qu’au mieux les revivre au gré de mes rêves.

En attendant tes obsèques mon papy, je vais respecter ces quelques mots qui étaient les tiens et ce, dans un accent Picard, lorsque tu me voyais triste : " pleure pas min tcho "

Alors promis, je ne vais pas pleurer.. mais ça va être dur.

Merci pour tout papy. Ça va être tendu de pouvoir jouer au même niveau que toi.

Je t’aime.

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2016-05-04T01:07:07+02:00
https://will08.journalintime.com/Premier-jet Premier jet Premier jet. A quoi ça correspond ? Étant un jeune homme de nature réservé et timoré, il est normal que je garde pour moi énormément de sentiments, de réflexions et de tensions en réserve. Et oui, je fais partie de ceux qui se taisent, qui font le dos rond en attendant qu'une situation complexe daigne se résorber, je suis un taiseux, je suis un homme qui se mue dans un silence lorsqu'une foutue contrariété pointe le bout de son nez.. à tort sans doute, mais au final, c'est ainsi que je suis.. Mais sous les conseils avisés de ma compagne, je me lance, ce que je n'arrive pas à Premier jet.
A quoi ça correspond ?

Étant un jeune homme de nature réservé et timoré, il est normal que je garde pour moi énormément de sentiments, de réflexions et de tensions en réserve. Et oui, je fais partie de ceux qui se taisent, qui font le dos rond en attendant qu’une situation complexe daigne se résorber, je suis un taiseux, je suis un homme qui se mue dans un silence lorsqu’une foutue contrariété pointe le bout de son nez.. à tort sans doute, mais au final, c’est ainsi que je suis..
Mais sous les conseils avisés de ma compagne, je me lance, ce que je n’arrive pas à dire ou formuler oralement, pourquoi pas l’écrire après tout ?

Pour ce 1er jet, j’aimerai ne pas rentrer dans les détails de ma vie, elle a toujours été belle, parfois sinueuse, mais au final je décompte plus d’aspects positifs que négatifs.
Aujourd’hui si j’écris, c’est pour narrer et me libérer (peut-être) de ma maladresse, je m’explique.

Aujourd’hui début d’un court week-end (comme toujours).
Le seul hic ? Une engueulade de couple dont je me serais bien passé..
Ma compagne est encore étudiante, je l’en félicite car moi-même ne suis pas allé au bout de mon bac, enfin bref, mais elle est à saturation; elle dort mal et peu, ses journées se résument à travailler sur son pc, jongler entre l’angoisse de son travail, ma personnalité parfois énervante, et sa solitude en attendant mon retour..

Aujourd’hui aurait put être une belle journée, du moins normale et paisible, mais il n’en est rien. J’ai de nouveau provoqué sa colère, par mon manque de tact, et mon lot d’incompréhension..
En bref, on s’est lourdement engueulés et honnêtement ça me soule, car malgré ces haussements de voix, et sa justesse dans son énervement, j’ai été mis "à la porte", j’ai réussi à me connecter à ce site depuis mon téléphone après une bonne dose d’énervement, et je suis en extérieur, et pour le moment je suis en solitaire, elle aussi, on a certainement tous deux une part de fierté à ne pas contacter l’autre en premier alors que ma volonté première serait de rentrer la prendre dans mes bras, et de passer à autre chose, mais je sais que ça ne pas sera pas dans son sens et que ce n’est pas dans son fonctionnement à elle de faire.

Alors me voilà à écrire ma pensée, ce qui me pèse, vais-je rentrer ce soir ? Pour le moment rien n’est sur, je verrais bien ce qui se passera.
Ai-je besoin d’un peu plus de temps pour être seul, a-t-elle aussi besoin de ce moment de solitude ? Veut-elle que je rentre ?
On verra ce qu’il en découle..

Advienne que pourra.

Voilà ce premier jet finit, il n’en est pas bien éloquent ni constructif, il m’a permit de pouvoir commencer à vider mon sac. A bientôt, peut-être.

Bonne soirée chers lecteurs.

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2016-04-16T21:10:00+02:00