primo

Ecrire pour ne plus souffrir ?

Addendum :
Je vais essayer de faire bref, j’ai commencé à écrire quelque chose il y a bien 15 minutes, mais comme un putain de gros connard, je l’ai supprimé en faisant "return" ... merci à toi le pad tactile, non vraiment merci.

Voilà qui est fait, je vais pouvoir réécrire ce que j’avais écris avec peut-être une meilleure syntaxe.
J’ai la chance d’être en couple, avec une femme, belle, intelligente, pugnace, téméraire, sombre, et par dessus tout ; qui m’aime avec mes nombreuses imperfection car il y en bien une, et je me l’avoue elle est vraiment honteuse : je ne lui témoigne que très rarement de désir...
Voilà, le pavé est lancé dans la marre.

Je ne suis pas asexuel, déjà c’est une certitude, je n’éprouve ni dégoût, ni malaise à envisager l’acte sexuel bien au contraire, pour preuve, on a fait l’expérience d’un sauna libertin cet été.
Ah oui, j’oubliais de vous dire, je suis un foutu paradoxe à moi tout seul. Au fur et à mesure de cet écrit peut-être cela se fera sentir d’avantage.

Donc reprenons, je n’ai pas de complexe particulier sur mon physique ne serait-ce mes poignées d’amour naissantes… mon visage rasé qui me renvoi à cet adolescent timide, et ma carrure (musclé aux jambes, je marche environ 10 bornes par jour dans le cadre de mon boulot à l’hôpital) que je trouve ridicule parfois au dessus de la taille, certes ma copine me rabâche que je suis bien taillé avec de larges épaules, si les bras et la ceinture abdominale ne suit pas, c’est de suite plus complexant pour moi, mais attention jamais elle ne m’a reproché quoique ce soit là dessus.

Nous avons des pratiques intimes communes, rien de trash, ni d’extravagant.
Nous avons toujours été sensibles aux besoins de l’un et de l’autre, sans qu’aucun de nous fasse passer son plaisir avant celui de l’autre.

Mais voilà, nous sommes ensemble depuis trois belles années, mais depuis une bonne année et demie, je la fais atrocement souffrir de ce manque concret et direct de désir pour elle.
Je ne vais pas assez vers elle, je ne la regarde pas assez visiblement, je suis moins câlin qu’à nos débuts, une routine de merde s’est installée indéniablement, mais nous essayons de changer certaines choses de notre quotidien (sorties etc) afin de s’épanouir un peu plus.
Mais le problème est bien que je ne vais pas vers elle, je vais vers elle dans un cadre "sécurisant" pour reprendre ses mots, c’est à dire, le soir, avant d’aller au coucher et au lit. Pas de surprises, pas de fougue à se plaquer aux murs et à se déchirer les fringues. Je la déçois plus qu’il n’en faut, pourtant je ne fais que l’aimer elle, mes pensées ne sont pas tournées vers une autre femme ou homme (j’en entends déjà certains émettre cette hypothèse).

Ce contexte là se veut destructeur pour notre couple, il nous nuit, nous en souffrons, elle a des doutes pour notre avenir ; "une femme ne peut pas être laissée là seule, à se sentir insignifiante et indifférente pour son mec" me martèle-t-elle, pourtant malgré tout l’amour et la sincérité de mes sentiments que j’ai férocement pour elle, je fais des efforts, et je retombe dans mes travers, de nouveau je la délaisse poursuivant un cycle qui se poursuit depuis trop longtemps.

Elle est patiente, mais jusqu’à quand le sera-t-elle ?

Je la vois belle, et resplendissante dans ses plus belles robes et autres lingeries rouges et noires, mais cette perfection m’échappe, et je ne peux m’imaginer sans sa présence, elle me complète autant que je la complète, notre histoire est à son début, je ne peux me résoudre à la perdre…

Combien j’aimerais qu’elle sache que ma journée n’a pas la même saveur lorsque je suis au boulot sans elle à mes côtés.

Si vous avez vécu ce genre de mésaventure, témoignez votre histoire pour nous aider.
Merci à vous chers lecteurs.